Dans la dernière base, rôde La Mort.

Version:1.1
Introduction:

C'est la première scène de la seconde moitié de mon scenario.
Vous n'avez qu'un infime apperçu de l'univers dans lequel cela ce déroule, juste parceque je ne veux pas qu'on me vole l'idée avant que le scenar ne soit tout à fait fini.
C'est censé être une scene très triste, et j'espère que cela va vous émouvoir.
Ah, une dernière chose, j'ai changé les noms pour proteger mon scenar °;-)

Nouvelle:

A l'interieur, d'éscalier en éscalier, de couloir en couloir, la troupe avancait rapidement à travers un air humide. Les galeries avaient été taillées dans la roche reçemment, et on pouvait y voir l'oeuvre des Naims des montagnes de Zôr. Pourtant beaucoup de couloirs avaient été batis en hâte, ce que seul une urgence extrême aurait pu provoquer. Car les Naims sont d'un ordinaire très perfectionistes. Mais là, beaucoup de finitions manquaient et des cailloux parsemaient le chemin à travers lequel avancaient rapidement Corky et Lynk, guidés par le garde.

Souvent, aux croisements, ils pouvaient apercevoir des êtres de toutes races les regarder, une lueur d'interêt et de curiosité dans leurs yeux. Mais dans tous ces yeux, quelque soit leur histoire, on pouvait lire le même profond déchirement, et plus que tout, une tristesse et un sentiment de defaite qui tourmentaient ces pauvres âmes. Souvent blessés, rarement agés, jamais jeunes, car tous ceux-ci avaient péri lors des attaques. Et même si la vue de Corky et Lynk a reveillé une lueur d'espoir parmi ces rescapés et derniers résistants, ils ne voyaient pas comment leur venue pourrait détourner la fin certaine que connaitrait leur peuple.

Corky se souvint de la plus terrible guerre dont il avait été temoin, la derniere guerre avant l'établissement des codes. En ce temps là, les batailles faisaient rage entre les Elfes et les Naims, et après plusieurs dizaines d'années de guerres horribles et de milliers de morts, les deux parties étaient à bout de force, d'hommes et de ressources, même à bout d'envie de continuer car ils avaient oublié comment avait commencé la première bataille. Quand leurs populations en étaient reduites à moins de mille dans chaque camp, les Gobelins et les Orques se sont alors mis d'accord pour reprendre les territoires Naims, des cavernes très bien structurées qu'ils leurs enviaient depuis longtemps.

Des dizaines de milliers de frais guerriers étaient alors descendu dans la plaine où se trouvaient les Naims et les Elfes, les attaquant par surprise et commencaient ce qui aurait du être la fin des races Naimes et Elfes. Quand tout d'un coup, après un eclair que beaucoup avaient attribués aux shamanes Orques, les cors Orques et Gobelins ont sonné la retraite et mysterieusement toute leur armée s'est retirée par là où elle était venue sans plus d'effusion de sang. Les rois Orques et Gobelins sont alors descendus sous la banière de la paix et ont offert de passer un traité selon lequel aucune guerre ne pourrait anéantir totalement une race quelle qu'elle soit.

D'orenavent il faudrait laisser aux vaincus la possibilité de survivre et de reformer une societé à part entière. Ce traité a ensuite été entendu par tous les representants des races de la planète. Personne n'a jamais su dire ce qui s'était passé pour que des Gobelins sonnent la retraite, ni pourquoi ils ont amené ce traité maintenant connu de tous sous le nom de 'Code', mais on raconte que les dieux eux-mêmes, voyant la fin proche de deux races seraient intervenus directement auprès des dirigeants Orques et Gobelins.
Personne ne l'a jamais su, car seuls ces dirigeants l'ont su et personne ne leur a jamais demandé.

Corky se disait qu'il serait possible maintenant de demander aux chefs Gobelins une explication, mais le moment ne serait pas bien choisi. Leur nouvel adversaire ne respecte pas le code, lui. Et déjà de nombreuses races sont manquantes dans ce dernier bastion, cette denière forteresse, la dernière cachette de la dernière alliance.

Et les visages defilaient toujours, sous la lumière tremblante des torches. Tous avec le même regard de desillusion, de desespoir, d'échec même.

Même les fées autrefois si joyeuses, n'agitaient plus leurs ailes comme avant, pour exprimer la joie de vivre avec laquelle elle naissent, pour la diffuser, la partager. Des hobbits se terrent dans les coins, recroquevillés, et se murmurent à eux-meme les paroles de bienvenues dont ils étaient si friands. "Vous prendrez bien le thé? Non, je n'ai plus de thé, plus de thé..." .

Au bout d'un moment, ils arriverrent dans une salle beaucoup plus vaste, bondée de monde, de lits, de gemissements et de complaintes. Dans cette salle sont entassés les blessés, et les lits s'étendent à perte de vue. Il doit y avoir au moins un millier de lits. Tous remplits de mourrants, blessés, mutilés et morts même, certainement.

Des fées unijambistes, aux ailes déchirées ou manquantes, ces ailes qui une fois étaient telles des ailes de papillion, scintillantes de milles couleurs et aux reflets argentés. Des hobbits brulés jusqu'à l'os, qui se touchent constemment les pieds a l'endroit où le pelage était le plus dru et faisait leur fierté.
Maintenant seule une peau violette leur recouvre le corps, et le dernier poil, le dernier cheveux a completement disparu et ne repoussera jamais.

Un dragonnet se cogne constament contre les murs en voletant. Ses écailles sont toutes soit decollées , soit arrachées completement. Le dragonnet s'abat finalement sur un Ent à moitié consumé, à qui manque les quatres membres, mais aucun des deux ne gémit tant la douleur et la peur les habitent.

Lynk se precipite pour soulager le pauvre Ent, mais quand il soulève le petit dragonnet au poids bien en dessous de la normale, l'Ent n'est déjà plus qu'un corps sans souffle que l'on meprendrait facilement avec un vieux tronc d'arbre. Les arbres, dont ils étaient les gardiens, et dont ils ont fini par épouser la forme, ne poussent plus désormais, et leurs gardiens se meurent sans eux, leur unique raison de vivre.

Lynk pose le dragonnet qui déjà devient froid. Lui aussi a expiré. La dernière bosse dont son crâne est couvert a du achever le pauvre animal. Il a toujours les yeux ouverts. Lynk, par habitude, lui gratte les paupières, l'endroit preféré des dragons. Mais ces yeux ne sont pas seulement vides de vie, les couleurs de l'arc-en-ciel ne s'y reflètent plus. Au lieu de ça, les globes sont completement blancs. Le dragonnet était aveugle, ce pourquoi il se cognait constamment aux murs. L'Elfe alors pris d'un chagrin énorme, lui ferma les yeux et se rendit compte que ces yeux ont du pleurer depuis des semaines, tant ses joues sont trempées et leur peau craquelée.

La vie s'échappe des créatures de ce monde peu après la joie, et l'espoir. Le monde tel que l'ont connu ses habitants touche à sa fin, et c'est en ces jours de malheur que s'éteignent, l'une après l'autre, les races qui autrefois faisaient de ce monde le monde que les anciens humains, et les druides appelaient Féerie. Une fois la dernière goutte de vie assechée, le monde n'aurait plus qu'a disparaitre.

Et c'est avec ces pensées macabres que Lynk, Corky et leur troupe finissent de traverser la salle aux mille blessés, aux milles souffrances. Finalement le desespoir les a atteint dans cette salle emplie de la présence de la mort.

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