Le Courage, la Vie en Societé, et l'Histoire moderne.

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Introduction:

C'est mon premier article pour ce site, j'espère recevoir vos commentaires et réflexions.

Article:

Le CRS de La Défense

Alors voilà, cette histoire de CRS, je l'ai vue la première fois sur Canal+ dans "Le vrai journal" (mine d'informations souvent inédites, même si fortement politiquement orientées, moi j'aimais beaucoup).

Fin Janvier 2001 (le 26 ou 27), deux bandes venant de deux villes (ou cités) différentes, se donnent gentiment rendez-vous à La Défense (à Paris) pour se taper mutuellement sur la tête avec divers objets contondants -- bon, chacun fait ce qu'il veut de ses weekends, si ils veulent se taper dessus, tant qu'ils ne blessent personne d'autre, cela pourrait laisser certaines personnes insensibles. Toujours est-il que se trouvaient là (c'est une place assez fréquentée, si ce n'est que parce qu'elle se trouve à la sortie du métro, RER, et entre divers centres commerciaux), des gens (normaux donc) , et un groupe de CRS d'environ 20 personnes (si ma mémoire est bonne) qui étaient là par hasard puisqu'ils étaient chargés de surveiller un autre gouvernement (la question de pourquoi ils n'avaient pas été prévenus de la petite fête était posée et discutée par Le vrai journal).
Mais alors c'est là que tout devient passionnant. Que feraient selon vous une vingtaine de CRS (pas un troupe de légion étrangère, hein?) devant deux bandes armées de quelques centaines de jeunes se ruant l'une contre l'autre de façon très déterminée ?
Le vrai journal montrait une vidéo tournée par hasard par un touriste, à moins que ça ne soit une caméra de surveillance (le fait que ma mémoire n'ait pu être rafraîchie est discuté plus bas) et donc j'ai pu voir la réponse de mes propres yeux.

Et c'est là que l'histoire devient proprement incroyable. Les deux groupes se ruent donc dans la place, armés, dangereux, et impressionnants. Les CRS les voient et sans mentir, la réaction fut sinon instantanée, immédiate.
L'un d'entre eux prends sa matraque et fonce s'interposer entre les deux groupes, qui ne se sont pas encore rejoints. Il est aussitôt suivi de deux autres CRS, une seconde derrière. Les autres CRS étaient environ deux secondes derrière ces derniers. Ils foncent vers les jeunes en hurlant, la matraque hissée comme l'épée des chevaliers qu'on voit dans les films, fonçant au combat.
Sauf que là, ils sont franchement une vingtaine face à plusieurs centaines. Et les premiers jeunes les voient (plutôt les entendent je parierai, parce qu'ils étaient déjà proches les uns des autres, et qu'à leur place je regarderai devant moi pour savoir où taper et où esquiver -- donc ils devaient crier plus fort que la centaine d'en face et que celle de derrière) et déjà ralentissent.
Je me doute de ce qui se passe alors dans la tête des jeunes: "Euh, c'est marrant, ils sont pas nombreux, et pourtant ils ont pas peur de nous. Ils doivent savoir quelque chose qu'on ne sait pas". Comme des renforts, ou des armes plus dangereuses que les leurs. Enfin il y a quelque chose d'effrayant a voir un groupe minuscule charger une assemblée si nombreuse. Cela apporte un doute.

Et ils n'ont pas réfléchi longtemps. Les deux groupes ont ralenti, ont regardé les CRS arriver comme des fous (à ce niveau on peut les qualifier de fous furieux), puis, d'un consensus général (oui, un consensus c'est toujours général par définition), on décidé de remettre la garden party à plus tard, et se sont finis en s'enfuyant dans le centre commercial (là je me demande comment ils savaient qui était de quel coté vraiment). Laissant aux CRS la tâche d'en attraper le plus possible (ce qui devait pas être beaucoup).

Ce qui s'est passé dans la tête du CRS qui a foncé le premier, pour moi c'est un mystère. Le professionnalisme (à ce point c'est pas du zèle, désolé) , l'expérience de ce genre de situation désespérée, une tentative de suicide bienvenue, un réflexe bizarre dont il se demandera toute sa vie d'où il est venu et pourquoi la raison ne l'a pas rejoint pendant sa course, ou tout bêtement l'appel de la bagarre ?
Les deux autres alors ? La même chose que le premier ? Le devoir qu'il leur est incombé de protéger le premier, ou de l'arrêter dans sa course ? Ou alors de l'aider au mieux, mais au moins de faire quelque chose, n'importe quoi, et le premier étant si débordant d'ardeur qu'ils ont suivi leur instinct de groupe ? La motivation collective ?
Les autres ? Probablement les mêmes raisons, ou pour certains la peur de rester derrière, en dehors du groupe, de se retrouver Le Lâche à partir de ce jour ?

Moi je pencherai pour attribuer l'action du premier (tel Berserkr, de la mythologie Scandinave) à la détermination à faire son travail, c'est à dire prévenir ce genre d'incidents, un peu à une tentative d'impressionner les groupes en agissant de manière frénétique, et surtout à un courage, même si jamais ponctuel, incroyable et providentiel. Et je crois que les deux derrière lui (pardonnez moi si c'est juste que vous courrez moins vite) se sont trouvés pris dans l'élan du premier, et que quand quelqu'un montre tant de courage et de détermination d'une manière si subite et irréfléchie, ceux qui se trouvent près de lui le suivent sans réfléchir.

En tout ça c'est ce que j'aime à penser. Que les CRS ne sont pas là pour faire chier les manifestants innocents (et y'a pas que des innocents) ou pour faire des bavures comme beaucoup pensent. Qu'il y a parmi eux, et je l'espère, en majorité, des gens qui privilégient la protection de l'ordre à leur état physique, et qui prennent des risques pour éviter à vous et moi qu'ils ne nous arrivent en pleine figure. Bon c'est leur boulot, comme à beaucoup d'autres tels les gendarmes, l'armée et les policiers, mais ça reste quelque chose à saluer, et qui devrait nous rassurer.

Le 14 Juillet 2002

Et donc cela m'amène au 14 Juillet 2002, quand un imbécile tire sur notre président. Je dis imbécile parce que c'est du domaine de la stupidité de tirer sur un homme politique alors que la république est conçue justement pour pouvoir les combattre de manière légale dans l'arène politique. Cela prouve uniquement que ses idées étaient si pauvres qu'elles n'ont pu convaincre personne, et que de toute manière elles seront encore moins crédibles maintenant.

Sans même rentrer dans le débat de qui est ce type qui a tiré sur notre président en pleine parade militaire (hein, parade militaire, c'est quand les champs élysés sont blindés -- littéralement -- de militaires, faut déjà être taré pour un attentat ce jour là), pourquoi il l'a fait et de quel parti/religion/couleur/profession/planète il est. Non, ce qui est intéressant, c'est ce qui s'est passé à côté de lui.

J'ai lu dans un journal en ligne (bon je n'habite plus la France, alors je lis ce que je trouve, mais là c'est Le Monde quand même), qu'après son premier coup de feu, un homme qui se trouvait à côté donc, lui a attrapé le canon du fusil (de chasse il me semble, ou similaire) pour l'empêcher de tirer à nouveau, puis s'est battu avec l'homme jusqu'à l'arrivée des forces de police/sécurité (qui n'étaient pas loin, mais honnêtement, vu le nombre de gens dans la rue s'il y avait un policier par homme dans la foule on ne les entendraient pas se plaindre de sous-effectif si souvent).

Alors que la foule typique pense à s'échapper, fuir, se cacher, se protéger, puis regarder et analyser la situation, lui non. Il prends le canon d'un fusil qui vient de tirer. Donc encore sans doute, comme les CRS plus haut, sans réfléchir. Ou alors un choix dont il avait déjà décidé l'issue plus tôt dans sa vie, à savoir que dans une société il faut faire son possible pour protéger la sécurité de tous, et ça appartient à tous de s'en préoccuper. Et il l'a fait. Combien de nous peuvent en dire autant?

Combien se seraient d'abord mis a couvert pour comprendre la situation, réflexe bien naturel, d'un individu qui n'a pas compris que la survie d'un société dépends de chacun, et que cette responsabilité peut se manifester à chaque instant, sous diverses formes. Est-ce que la notion de non-assistance a personne en danger pourrait même s'appliquer pour ceux qui ont fui ? J'aurais été le premier à me mettre à couvert, sans doute. J'ai fait du paint-ball une fois, et après avoir compris la douleur engendrée par une simple stupide bille de couleur, je peux vous dire que le réflexe de chercher à s'abriter pour comprendre la situation et agir est le réflexe le plus naturel après une attaque surprise.

Mais cet homme n'a pas flanché, et a probablement sauvé quelque innocent (dont notre président) de blessures certaines, voir de la mort. Voilà ce à quoi il faut penser quand on se trouve face à une situation ou notre contribution peut sauver ceux qui sont autour et qui n'ont pas forcément la possibilité de se défendre (dans ce cas être à coté d'un fusil pointé sur quelqu'un d'autre rends l'action plus possible que pour la personne au loin qui est visée). Il suffit d'évaluer les conséquences de ses actes, très vite, et d'accepter des responsabilités qui vous tombent dessus, surtout si vous pouvez faire une différence.

Bon, si l'histoire de cet homme a été brodée, si ils étaient plusieurs ou si est accidentellement tombé sur le tireur et l'a géné dans son geste, mon point reste valide: dans la société dans laquelle nous vivons, nous devons accepter la responsabilité de la protéger pour les autres, pour nos enfants. C'est un des principes d'une société, si vous n'acceptez pas ses valeurs, vous êtes libres de changer de société, ou de vous battre pour faire changer la votre.

La vie en société

Nous vivons en France (enfin on y vit, ou on y vit pas, comme moi, mais on reste français), disons, on est français. Je parle des soit-disant français de pure souche, donc qui n'étaient pas avec les homo-sapiens d'Afrique mais de ceux qui viennent de LA cellule qui a évolué en une espèce similaire aux homo-sapiens d'Afrique, mais en restant exclusivement sur le territoire français actuel, et qui n'a jamais mélangé sa lignée avec un homo-sapiens d'Afrique. Donc des purs français (au nombre de exactement zéro je peux en mettre ma main à couper -- mais même les gaulois n'étaient pas français par définition, ce devrait être les francs, qui venaient de Germanie il me semble, mais je digresse), et de ceux qui le sont devenus, ou qui le sont né par leur(s) parent(s). Donc on a ça en commun, on se dit français. Eh bien je voudrais rappeler à certains que dans la république française, on est libre de choisir, soit on accepte et obéit aux règles, soit on les refuse et on change de pays (en ce moment c'est assez dur de monter son pays indépendant au milieu d'un autre pays, surtout quand on est seul à vouloir ce nouveau pays -- essayer une république/monarchie/autre sur la lune, à ma connaissance, elle est encore libre), soit on se bat pour faire changer les règles. Mais le truc c'est qu'il faudrait avoir des bonnes raisons, et de se donner les moyens de les faire connaître aux autres. C'est sûr que si ils ne les connaissent pas, vos raisons, ils ne risquent pas de le approuver.

Et puis aussi, si ils ne sont pas d'accord, c'est aussi peut-être parce qu'elles ne sont pas SI bonnes que ça ? Sinon tout le monde serait d'accord, non ? Pas forcément, une bonne idée peut marcher pour certaines personnes et pas pour d'autres. Dans ce cas dans notre république, on se plie à la majorité, ou on fait des exceptions et des domaines d'application. Ceux qui contestent une loi ou une règle en ne la respectant pas et sans essayer de la comprendre, ou de la contester publiquement, de manière à faire profiter les autres de vos motivations justifiées, sont inciviques, et doivent être punis.

J'explique: disons qu'il y a un feu rouge dans votre rue, et que dans la plupart des cas, vous le brûlez car personne ne passe dans l'autre sens. Croyez-vous que votre attitude profite aux autres ? Pourquoi ne pas commencer par se renseigner auprès de la voirie sur la raison d'être de ce feu ? Peut-être qu'il a été installé après de nombreux accidents et que sa présence les a considérablement réduits ? Peut-être au contraire que sa présence n'est plus appropriée suite à un changement du trafic opposé ? Dans les deux cas, vous aurez appris quelque chose. Et dans le cas ou ce feu est effectivement inutile, pourquoi ne pas signaler son inutilité à la voirie, ou collecter une pétition visant à le supprimer ? Vous éviterez ainsi les amandes, et la frustration, et pas qu'à vous, aux autres aussi. Ça aussi ça s'appelle vivre en société, c'est être responsable d'un groupe et pas seulement de soi. Et ça marche dans l'autre sens, si vous voulez mettre un panneau ou un feu pour éviter les accidents.

Ceux qui me font marrer sont ceux qui se plaignent que les hommes politiques ne font rien en général ou sur un sujet particulier, et qu'ils ne s'occupent pas de votre cas de figure. Parmis ceux-là, combien ont écrit à leurs élus locaux ou nationaux pour leur faire part de leurs revendications ? Savez-vous que si un élu reçoit plus de courrier en faveur d'un changement que par des marginaux, il est dans son devoir d'étudier la question et après avoir étudié l'existant, les problèmes et les solutions, de vous en rendre compte et le cas échéant, d'agir ? Et si non, il ne fait pas son travail et je suis quasiment sûr que si la majorité de ses électeurs sont d'accord là dessus, ils peuvent le faire virer et en élire un autre. Il ne faut pas assumer que les élus, représentants et hommes politiques connaissent tous les problèmes et trouvent toutes les solutions d'eux mêmes, il faut les aider, et c'est notre responsabilité.

Alors dans le même registre, il y a cette aberration qu'est la traditionnelle amnistie républicaine. Alors, on vote des lois, on les garde, donc les gens sont d'accord avec -- à priori -- et puis approchent les élections, et boum, tout le monde se met d'accord pour les transgresser, en sachant que leurs amandes seront effacées. Et encore je ne parle que des contraventions. Mais alors réfléchissez un peu, les policiers sont quand même payés pour vous verbaliser, ce n'est pas leur seul occupation, mais ils passent plusieurs mois dans cette situation, où une partie de leur travail est effectivement inutile. C'est notre argent qui paye pour tout ça je vous le rappelle, donc c'est l'argent des gens qui bénéficient de l'amnistie (consciemment ou non), et de ceux qui choisissent de quand même respecter les lois, qui vont payer les amandes des profiteurs.

Pire, comme je pars du principe que ces lois sont là pour une bonne raison, les gens qui vont les transgresser de façon ponctuelle ou régulière vont évidemment engendrer un effet. C'est le principe de la cause à effet. Et je vous cite un exemple concret: Nice, capitale française du stationnement en double file, ou à des endroits inimaginables, dû sans aucun doute à la stupidité de la mairie qui à comme politique d'ignorer le fait que les Niçois ont des voitures et doivent les garer. Nice à en effet comme politique de détruire peu à peu les parkings (même payants) pour construire des immeubles, et ainsi priver une majorité de gens de moyens de parking.

Si encore cette politique était couplée avec de bons moyens de transport publics, mais non. Les bus sont toujours en retard, deviennent quasi absents après 20h, le dimanche, et les jours fériés (c'est bien connu, personne n'a besoin de se déplacer les jours fériés, tout le monde reste chez soi et les familles ne se retrouvent pas, hein?) c'est pire que tout puisqu'ils ne mentionnent même pas qu'il ne viendront pas. Alors c'est chaque année la même chose, vous allez attendre le bus, il est en retard, normal, la foule grossit à l'arrêt, il est très en retard, un passant nous dit que les bus ne roulent pas ce jour là, les gens ne le croyent pas, ils vérifient les horaires et ne voyent rien mentionnant ce fait et n'arrivent simplement pas à y croire. Certains partent à pieds, et en passant par les autres arrêts, en informent les gens qui attendent encore, et le cycle se répète. Bon et les transports sont payants même pour les étudiants et les chercheurs d'emplois, c'est inimaginable.

Bref, dans cette ville, quand les élections approchent, la deuxième file devient si banale qu'on se trouve souvent coincé en triple file. Je ne plaisante pas, ça m'est arrivé d'attendre jusqu'à vingt minutes pour sortir d'un stationnement correct, à cause d'une double et triple file, il faut littéralement la présence de quatre à cinq personnes pour pouvoir bouger une voiture dans ces cas là. Et les voitures de se garer sur les passages piétons et les trottoirs, bref un chaos innommable. Eh bien rassurez vous, c'est légal, vu que les contraventions sont là pour décorer. Je suis désolé mais cela marcherait mieux si tous ceux qui abusent de cette amnistie écrivaient à la mairie pour dénoncer leur idiotie à ne pas construire de parkings, et ainsi régler le problème une bonne fois. Mais non, on passe des heures à chercher une vraie place de parking, et encore plus de temps pour en sortir. On fait ça deux ou trois fois, puis on se gare en triple file, c'est tellement plus rapide. Alors réfléchissez un peu à l'absurdité de l'existence d'une telle amnistie, quand on décide qu'il y a des choses à respecter, mais que on s'attends à ce que les transgresser soit normal arrivées les élections.

L'Histoire moderne

Et j'en arrive à l'Histoire moderne. C'est quelque chose qui se passe tous les jours, c'est si banal qu'on n'y pense même pas. Tous les jours il se passe quelque chose qui constituera l'Histoire demain. On a toutes les peines du monde à connaître celle d'Hier, étant donné l'absence de sources d'informations, qu'on lui affecte des branches entières de profession: historien, archéologue, anthropologue (et pas anthropodologue), et j'en passe. Alors quand on a une telle obsession de connaître ce qui s'est passé Hier, on pourrait se dire que on va faire mieux pour Demain, et laisser une trace plus fournie de notre passage terrestre. On se dit aussi que finalement on a pas trop à s'en soucier vu tout ce qu'on écrit de nos jours, et tous les moyens d'informations qu'on a, ceux de Demain n'auront aucune peine à trouver toutes les informations nécessaires à notre Histoire.

Alors, qu'avons nous donc ?
Nous avons nos sources d'information: radio, alors celle la, à moins que quelqu'un ne l'enregistre jour et nuit, je vous parie que demain on ne peut pas trouver les émissions d'hier. Je me demande si on peut trouver de nos jours les informations radio de disons, le 12 février 1937 ?
La télé ? Bon, je pense déjà plus de chances, il y à peut être un archivage vu qu'on nous passe de temps en temps un vieux reportage ou de vielles images. La question est, dans quel format est-ce conservé ? Qu'est-ce qui est archivé ? Par qui ? Le gouvernement se doit de garder des archives, je ne comprendrai pas pourquoi une société privée devrait le faire. Est-ce que l'équipement nécessaire a la lecture de ces archives existe encore ? Sont-elles entretenues ? Réstaurées ? Promues aux nouveaux formats qui existent et sont standard à ce jour ? Que ce passe-t'il si le centre d'archives est à Paris et que la ville explose pour une raison X. Nous perdons d'un coup d'un seul notre capitale et notre Histoire moderne ?

Est-ce nous qui la perdons ou nos descendants ? De toute façon, de ces médiums, nous resteront une version subjective de l'Histoire, celle de celui qui la raconte. Pensez vous que les journalistes savent tout ? Certainement pas, c'est déjà assez dérangeant de penser que notre histoire sera si difficile à trouver, elle sera en plus difficile à analyser.

Et puis, je disais que le gouvernement devait être en charge des archives, c'est là où je rejoins mon histoire de CRS et du 14 Juillet. Celle du 14, je l'ai lue dans Le Monde sur Internet, vous pouvez la lire, cette histoire est gratuite, pour un journal qui vends son édition papier, c'est pas mal. Par contre, si vous voulez lire l'Histoire moderne, de par exemple l'année dernière, l'histoire des CRS de Janvier 2001, Le Monde en ligne va vous faire payer. C'est là que ça n'est pas normal. Pour avoir les informations du jour, vous devez payer pour les journalistes qui vont vous les chercher, c'est normal (enfin d'une certaine façon, sinon on devrait faire confiance aux informations d'état, et finalement on paye pour l'indépendance de la presse, reste à espérer qu'ils ne se mettent pas tous d'accord et la perdent de ce fait), mais celles d'Hier, qui font partie de l'Histoire moderne, payer pour la voir est inadmissible. Imaginez les gens qui vont en Égypte et qui regardent les monuments, imaginez si ils devaient payer pour les regarder à chaque fois, le descendant du pharaon qui les a fait construire?

Payer pour une visite, l'entretient d'un site, et le personnel nécessaire à sa préservation est défendable, mais payer pour connaître l'Histoire me semble abuser. Et je ne vous parle même pas de cette fameuse vidéo diffusée sur les CRS par Canal+, je ne sais pas si elle est disponible, mais sur Internet en tout cas, elle n'en a pas l'air. Et si je demandais a Canal+ par courrier de me faire parvenir une copie, si même ils le faisaient, combien cela me coûterait-il ?

Imaginez vous à l'école, en leçon d'Histoire, verser des sous à chaque paragraphe pour payer les sources d'informations qui ont contribué à la conservation ou la découverte de ce bout d'Histoire. Trouveriez-vous cela normal ? N'avons nous donc rien appris de l'Histoire ?

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Commentaires courants:

Test
by Stef Epardaud on Thu Jul 18 15:11:18 2002
Test des commentaires
by Betty on Mon Jul 22 02:39:35 2002
J'aurai bien aimee tout lire mais sur mon ecran, le texte est trop large et cela devient penible de passer tout le temps de gauche a droite. C'est pourquoi je ne peux parler que de la forme.
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